Un peu de tourisme
De nouveau, je reviens de l'Antarctique. Cette croisière a suivi le même parcours. Le voyage a été bien différent. Cette semaine, le bateau était affretté par les Américains. Ils ne voulaient pas des services du photographe. A bon entendeur salut!
Pour commencer, j ai changé de cabine. D'une suite au pont 6, on m'a donné un lit et une penderie dans la cabine 2041 avec le chef barman et l'assistant chef maître d'hotel (ici, tout le monde est chef de quelque chose ; on se croirait dans la pub).
A trois dans la cabine, ils ont fait une sale gueule en me voyant arriver d'autant qu' "un chef de service a normalement droit a une cabine seule". Or, il y a 2x plus de chefs que de cabines...
Me voilà donc au pont 2, matelot parmis les matelots. Ici, on ne parle pas du soleil et des nuages mais de la force des vents, du creux des vagues et on gerbe comme on crache par terre en jurant qu'on ne s'y laissera plus prendre. Ici, on ne parle pas des bruits de couloirs mais de bruits de coursives et je vous assure, le bruit de coursive va beaucoup plus vite que le bruit de couloir.
Avant de partir, à Ushuaïa, j'ai pris une glace.
Prendre une glace a Ushuaïa, c'est comme commander un vin chaud à Cannes en plein mois d'Août. C'est extrêmement difficile a trouver !!!
Nous partons d'Ushuaïa
sans nous douter de ce que le ciel nous réserve (vous me dites si j'en fais trop).
Des creux de 8 metres. On sentait le bateau monter en haut de la vague avant de retomber lourdement sur la vague suivante. Un manège incessant dans lequel même allongé, il faut s'accrocher à sa lampe de chevet pour ne pas tomber. Si tant est que la lampe de chevet soit fixée au mur. Le bateau a pris des inclinaisons jusqu'à 30°. Une machine a glaçon grande comme 3 frigidaires s'est renversée.
Le lendemain matin, il ne reste que quelques signes de la tempête. Presque rien.
Dans la cabine de pilotage : la passerelle inondée
Comme au Crewbar
Et chacun reprend son service.
Moi, je vais moins à terre. J'observe depuis le bateau les balais des zodiacs amenant et ramenant les touristes de la terre ferme au bateau.
Et les lumières parfois théâtrales sur les glaciers de l'Antarctique.
Pour remercier une base argentine de leur accueil, nous leur offrons de l'eau douce.
Pendant ce temps, beaucoup travaillent dans l'ombre
Jean-Luc le boulanger
Les patissiers. Nous avons parfois la chance de goûter leurs gateaux qd les passagers sont rassasiés
A la laverie
En machine. J'ai demandé à Daniel de m'aider
...Je vous laisse deviner. Qu'ai je demandé à Daniel de me fabriquer ?
(Olivier, tu n'as pas le droit de jouer)